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Festival d'hiver |
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Finalement, c'est le 15 janvier 1963 qu'a eu lieu l'assemblée constituante du Festival d'hiver de St-Émile, sous la présidence de monsieur Georges-Henri Ferland. Il était le président du Comité des chevaliers de Colomb de St-Émile. Étaient présents pour cette assemblée les membres suivants : Messieurs Bruno et Léo Auclair, Roland Boivin, Émile Cloutier, Armand et René Garneau, Émery et René Lafond, Aurèle Gagné, Louis-Georges Paquet, Alexandre et Hubert Rhéaume, Joseph Verret et Gérard Villeneuve. À cette époque, ils furent appelés le groupe des 15. Monsieur Léo Auclair fut nommé le premier président de l'événement. La collaboration de tous lui fut assurée. Cinq duchesses furent choisies et présentées au public le 26 janvier lors de l'arrivée de Bonhomme. Monsieur Gérard Villeneuve était l'intendant responsable des cinq duchés.
Durant le mois que dura le premier festival (26 janvier au 23 février), la population fut invitée à participer à une multitude d'activités qui eurent lieu le plus souvent au collège (l'École de l'Accueil): courses de chiens à traîneau, tournoi de quilles, festival du film, bingo, soirées, couronnement de la reine, parade dans les rues… De toutes ces manifestations, le couronnement de la reine Denise Paquet fut la plus grandiose. Le Festival terminé, le Comité des Chevalier de Colomb avait atteint son objectif : divertir la population tout en cumulant des gains nets de 1 000,84 $. Durant les années subséquentes, les résultats financiers allèrent toujours en s'améliorant. Pour les années 1964 à 1969, il y avait seulement quatre duchesses. En 1965, monsieur Georges-Henri Ferland qui était l'animateur des soirées et des autres activités depuis le début termina sa tâche bien que malade. Puis en 1966, sous la présidence de monsieur Aurèle Gagné, l'animation des soirées et des différentes activités du festival a été confiée à monsieur Alexandre Cloutier. Il s'est adjoint monsieur Roger Barbeau, qui à ce moment, n'était pas chevalier mais qui travaillait beaucoup avec les membres du comité pour les kermesses et à l'occasion pour le bingo. Dès les premières soirées, le duo d'animateurs fait montre d'une complicité contagieuse qui se transmet rapidement aux nombreux festivaliers. Cette année-là aussi, les profits nets augmentèrent pour atteindre 2 500,00 $. L'année suivante, 1967, marquait le 5e anniversaire de fondation et, pour cette occasion, les responsables ont fait l'ouverture du bureau du festival au sous-sol de la maison des Barbeau. Tous les soirs, ce bureau était ouvert et les chevaliers disponibles s'y rassemblaient pour discuter des prochaines soirées et lancer de nouvelles idées qui sont devenues avec le temps des réalisations dont ils sont fiers. La participation populaire était très importante. Ça fêtait en grand : pour être en mesure d'avoir une belle place à une soirée, il fallait se présenter à la salle vers 18h30 et attendre l'ouverture de la salle. Les soirées étaient toujours à guichet fermé. Le travail acharné et les efforts soutenu de monsieur Adrien Bédard, président du 5e Festival d'hiver, et de ses collaborateurs étaient donc récompensés. La population s'était amusée et 3 545,77$ s'ajoutait pour les œuvres des Chevaliers. En 1970, le duché des Corps intermédiaires s'ajoutait. Il remplaçait celui de la Jeunesse de la première année. Il y avait donc à nouveau cinq duchés. Le festival continuait son chemin bon an mal an. Le succès était toujours grandissant et la participation des gens de St-Émile ne cessait d'augmenter. C'était la folie furieuse : tout le monde en parlait à longueur d'année et s'en promettait pour l'année suivante. À cette époque, il y avait une coutume, pendant la période du festival, qui voulait que chaque intendant, après une soirée à la salle, invitait les gens chez lui pour continuer la fête le samedi soir. Certains dimanches étaient très difficiles pour plusieurs, considérant l'heure à laquelle ils s'étaient couchés. Un beau roman pourrait être écrit avec l'histoire complète du festival.
Certains festivals furent marquants. Le 25e, en 1987, sous la présidence de monsieur Pierre Verret fut grandiose. Plus tard, alors que monsieur Pierre Gagné était président, les duchesses se sont présentées en limousine. Le 40e, sous la direction de monsieur Gervais Barbeau, a rassemblé toutes les reines depuis la fondation. Lorsqu'elles furent présentées au public, la photo de l'année de leur élection était projetée sur un écran géant. Le festival de l'an 2000, qui faisait un peu peur à plusieurs personnes, a présenté la meilleure réussite de l'histoire, un profit de près de 30 000,00$. La participation de la population a rappelé celle des années 80 avec des salles combles.
C'est en 2002 que le festival a vécu son plus important changement. En effet, les jeunes femmes n'étaient plus intéressées à devenir duchesse. Ce rôle était par ailleurs très exigeant. La réalité (valeurs, croyances, travail, études, rôle social,…) ne s'y prêtait plus. Les duchesses et la reine ne pouvaient donc plus être des festivités. Les organisateurs furent forcés de modifier le contenu de ces réjouissances populaires. Certains voyaient ce manque avec beaucoup de nostalgie puisque pendant plusieurs années, entre 10 et 15 jeunes femmes se présentaient pour ces rôles de représentantes du festival. Ce fut par la même occasion la fin du festival des jeunes dans les classes du primaire : plus de couronnement de la reine des jeunes. C'était la fin d'une tradition de 35 ans. Le besoin de se divertir en groupe était toujours là et la participation populaire au déjeuner du Président de l'arrondissement, à la soirée dégustation vins et fromage, au souper canadien, l'a démontré même si l'atmosphère était différente. En 2005, c'était la 43e édition du Festival et grâce au dévouement de quelques Chevaliers, il fut encore possible d'organiser quelques activités et de distribuer gratuitement aux familles de St-Émile, un programme souvenir. La préparation de cet ouvrage est exigeante et nécessaire. Les commanditaires, qui ont appuyé le Festival année après année, ont permis aux Chevaliers de Colomb d'organiser un ensemble d'activités intéressantes, de continuer à aider les familles démunies et de supporter leurs œuvres qui sont très nombreuses. Depuis ses débuts, l'organisation du Festival d'hiver a rapporté au Comité la somme de près de 450 000,00$ qui furent distribuées dans la paroisse. L'aide apportée aux familles, aux organismes, aux clubs de sports, à la Fabrique etc. a permis à plusieurs d'avoir de meilleurs moments. En terminant, un merci est adressé à la population pour sa collaboration et son support apportés pendant toutes ces années. Sans elle rien n'aurait été possible. |
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Mise Ă jour: 2023-06-04 12:02:26 |